Bruno Jetté, l’un de nos plus prolifiques auteurs.

Maintenant à la retraite, Bruno Jetté a pratiqué le métier de psychosociologue pendant
plus de trente ans. Ce travail, il l’a toujours pris très à cœur. Cela ne l’a toutefois jamais empêché pas d’embrasser plusieurs hobbies, telles la peinture et bien sûr, l’écriture. Un véritable artiste !

Après avoir rédigé un premier roman traitant de la désinstitutionnalisation, La traite des fous, voilà qu’il récidive avec Fils de pute,  suite de l’autre, et Vers l’invisible, dernier de la trilogie. Si le premier volet de cette saga se veut un drame, les second et troisième nous font davantage penser à des satires,  tellement il font sourire. Pour revenir à La traite des fous, il faut savoir que même s’il s’agit d’une histoire fictive, il n’en demeure pas moins que l’auteur s’est servi de sa plume pour dénoncer la triste réalité qu’est devenue celle de plusieurs patients en raison de la désinstitutionnalisation.  Les accusations  qu’il porte sont à ce point justifiées, que le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu l’a convoqué à une commission spéciale du Sénat pour recourir à son expertise en lien avec le projet de loi C-14 (loi modifiant le Code criminel et la Loi sur la défense nationale (troubles mentaux).

 En 2014, cet auteur prolifique nous revient avec Le Sang du silence: lac Memphrémagog, une histoire remarquable que les amateurs de grandes dynasties ne voudront pas manquer. En 2016, il nous sert le deuxième tome de cette saga, celle-là ayant pour titre: Le sang du silence 2: Aragone.

Finalement, en 2018, Bruno Jetté nous revient avec un roman complètement différent des précédents, à savoir: Le procès de la mort, une fiction digne de Camus où il est entre autres question du droit de mourir.

En lisant Bruno Jetté, ce n’est pas simplement l’auteur que l’on découvre, mais un monde… SON monde, lequel est tout à fait à part et pour le moins inusité.